Corrélations Astrales des Canicules Exceptionnelles
Outre le dérèglement climatique fort inquiétant et en cours depuis un moment, quels seraient les autres facteurs affectant la météo ?
En cherchant dans les cycles planétaires quels pourraient bien être les moteurs de ces météos si chaudes et sèches de ces dernières décennies, recherchons en premier la situation des lunaisons encadrant le solstice d’été. Et qui dit lunaison, dit cycle soli-lunaire.
Pour le Soleil, c’est simple, vu qu’il culmine au plus haut de son cycle annuel tous les 21 juin, lors de son solstice, toujours situé à 0° Cancer.
Alors que la Lune possède une trajectoire beaucoup plus variable, suivant ses propres cycles, et de durées inégales. En voici ceux qui, se chevauchant, concerneraient les périodes de canicules et/ou de sécheresses.
Le cycle synodique des lunaisons de 29 jours ½ bien connu de tous qui concerne les alignements du Soleil et de la Lune à la Terre, d’une nouvelle lune à l’autre. La Nouvelle Lune étant généralement plus sèche que la Pleine Lune plus humide.
Ce cycle synodique fait aussi partie d’un plus grand, le cycle de Méton, de 19 ans. Soit 19 ans pour qu’une éclipse de soleil ait lieu le même jour de l’année et sur le même degré du zodiaque. Et il en va globalement de même pour les lunaisons.
Le cycle du Dragon, de 18 ans, 7 mois et 10 jours, le temps de révolution du nœud lunaire. Ce cycle est fort important car il joue sur les déclinaisons lunaires, dont les variations des lieux où se produisent ses lunistices dans le zodiaque.
En effet, alors que le solstice du Soleil se produit toujours à 0° Cancer, le lunistice, lui, oscille entre 18° Gémeaux et 12° Cancer !!! Et ceci respectivement alors que son nœud Nord occupe 0° Capricorne et 0° Cancer.
Le cycle de l’axe des apsides, de 8 ans et 310 jours, le temps de révolution de la Lune Noire, soit de l’axe apogée-périgée. Egalement important, car ce cycle joue sur les distances Terre-Lune. Plus petite à l’apogée car alors éloignée de la Terre de 420.000 km comparé à son périgée, ou elle s’approche à 360.000 km. Aussi l’apogée, imagée par une faucille, tend à être plus sèche car on a alors augmentation de l’altitude du dôme de chaleur de la troposphère, entre la Terre et la Lune.
Bref… Comme ces cycles de durées inégales ne se chevauchent pas systématiquement d’une année sur l’autre, observons quels sont ceux qui sont les plus susceptibles de produire une canicule et sècheresse généralisée.
Dans la Table jointe, j’ai listé les années ayant été historiquement particulièrement chaudes et/ou sèches. Avec, encadrant le solstice d’été, les positions du solstice et du lunistice dans le zodiaque, ainsi que leurs déclinaisons respectives.
Et là… EUREKA !
Cette année 2022 concentre tous ces cycles le même jour, à savoir que j’ai recherché les Nouvelles Lune (conjonction) les plus proches du Solstice (M, entre 15° Gémeaux et 15° Cancer), ensuite le passage de la Lune sur son lunistice (M, entre 18° Gémeaux et 12° Cancer), et accessoirement à l’apogée (a) ou au périgée (p). Il en ressort que plus ces phénomènes sont proches l’un de l’autre dans le temps et l’espace, plus la probabilité de canicule est renforcée. Et sur ce point, l’année 2022 dépasse de loin tous les records !
Les autres années où ces phénomènes sont proches dans le temps et l’espace sont : 1911, 1949, 1977, 1984, 1994, 2003, 2019, 2022 et 2026. On observe paradoxalement que certaines régions extrêmement chaudes et sèches, sont synchrones à d’autres (tropicales) fort pluvieuses et humides.
La bonne nouvelle étant que même si le dérèglement climatique modifie négativement la météo, voir le climat, les prochaines années devraient être un peu plus supportables, enfin moins extrêmes, espérons le. Comme nombreux d’entre nous, j’ai fort souffert de la canicule de cet été, et cherche l’espoir qu’un été plus doux sera encore possible dans les années à venir.
Nouvelle Lune du 29.6.2022 calculée pour Draguignan :
Sources des références historiques :
http://la.climatologie.free.fr/secheresse/secheresse.htm
http://la.climatologie.free.fr/secheresse/secheresse1.htm
Sources des data :
http://fallonastro.com/planetaryphenomena.html
©Astrid Fallon, le 23 août 2022, à Draguignan, Var. Tous droits réservés.